CONTEXTE
La loi climat et résilience
La loi climat et résilience du 22 août 2021 “Portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets” fixe un objectif de réduction de la consommation des ENAF par tranche de 10 années.
Pour les régions, elle vise notamment une réduction de moitié de leur consommation en 2030 par rapport à l’artificialisation des sols recensée lors des dix années précédentes. L’objectif net de la stratégie consistant à rendre à la nature toute surface artificialisée est fixé nationalement à l’horizon 2050.
Pour relever l’ambition du ZAN il va falloir que les régions et les collectivités territoriales redéfinissent les règles de planification (SCOT, PLUI) et repensent leur modèles d’aménagement pour maîtriser leur urbanisation et valorisent dans la mesure du possible leur développement dans les zones déjà urbanisées.
S’agissant de la trajectoire ZAN, la Région Ile de France affiche une approche volontariste aux regards des enjeux fixés par l’Etat puisqu’il est question d’une division par deux du rythme de consommation des ENAF à horizon 2025 pour atteindre l’objectif net du ZAN en 2040.
Mission
Benchmark et ateliers
Notre mission s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique et Opérationnel 2020-2024 et le défi “nature” de l’EPA Marne. Deux ateliers sont organisés afin de faire discuter des enjeux et problématiques autour de la question : “Comment concilier ZAN et développement urbain ?”. Le premier atelier, dit “technique”, a pour vocation de faire un tour des projets exemplaires et faire ressortir les bonnes pratiques. Le deuxième atelier, “atelier politique”, regroupe les élus des différentes communes afin de les faire échanger sur leur problématiques et solutions communes.
Points forts
Des échanges nourris par des retex
Les ateliers sont alimentés par un benchmark, des entretiens préalables et la sélection d’intervenants extérieurs. Ceci permet de mobiliser les participants autour d’un sujet d’actualité et d’amener les élus à envisager de nouvelles pistes de solution sur leurs territoires.
Lors du premier atelier, organisé en visio, nous avons fait intervenir une facilitatrice graphique, Louise Plantin, qui a “croqué” les échanges au fur et à mesure de la matinée. Les différents dessins, partagés dans le tchat au fur et à mesure, ont été regroupés et ont permis de créer un poster général de l’atelier.