Les actions de renaturation présentent un très bon rapport coût-bénéfice face à l’urgence à agir

Le GIEC nous alerte encore sur l’urgence d’agir.

Les actions de renaturation présentent un très bon rapport coût-bénéfice.

 

En cette année 2023, le 6ème rapport du GIEC vient de paraître. Avec lui, la démonstration que les causes et les effets du changement climatique doivent être observés et pris en compte dès l’échelle des régions, des territoires et de leurs écosystèmes. La température va continuer d’augmenter, c’est sans équivoque, mais il est encore possible de tenir le cap des 1,5 °C à ne pas dépasser affirme le groupe d’experts du climat. Le moyen d’y parvenir est de réduire drastiquement nos émissions carbone ; il faut pour cela transformer en profondeur nos manières d’aménager et de construire.

 

Parce que chaque tonne de CO2 compte, il est nécessaire de systématiser l’évaluation de l’impact carbone des projets d’aménagement et de construction. Ceci doit passer par une approche coûts-bénéfices des options pour réduire les émissions de CO2. L’étude du GIEC montre que les écosystèmes apportent de nombreux bénéfices à moindre coût comparé aux autres solutions d’aménagement bas carbone. La renaturation et la préservation des écosystèmes doivent donc figurer en priorité sur la liste des actions à mener pour réduire les émissions carbone des projets d’aménagement et des territoires. 

Le rôle des urbanistes  est  d’inciter les collectivités et les aménageurs à privilégier ces solutions. Il est urgent de les aider à traduire, systématiser et renforcer les stratégies territoriales bas carbone à l’échelle de la  planification et les traduire dans les projets d’aménagement. Il faut les accompagner dans la transition de leur modèle économique et dans la reconversion de leurs activités, pour que la construction laisse place à des actions plus sobres telles que la rénovation et à la renaturation.

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