Au travers du concept de quartier d’activité, nous avons développé 6 thématiques avec des propositions opérationnelles permettant de répondre aux enjeux cités précédemment.
> La densité : Les zones d’activités actuelles et en projet présentent des COS de 0,3 et au mieux de 0,5. Elles sont en particulier pointées pour leur consommation de foncier, en particulier le foncier agricole ou naturel. Il est essentiel de se diriger vers une densité de 1 voir plus, pour cela nous avons étudié la verticalité des bâtiments productifs, la mutualisation de parking silo pour éviter les nappes de stationnement caractéristique.
> Mixité, diversité, évolutivité : La sortie de la sur-spécialisation fonctionnelle est devenue incontournable pour optimiser et rentabiliser le foncier et son aménagement dans la durée et assurer une plus grande “résilience” urbaine, économique et écologique. La pluralité des fonctions évite que le quartier subisse la crise d’un secteur économique. L’évolutivité évite l’obsolescence des bâtiments en les adaptant à coûts maîtrisés aux nouveaux besoins sociaux, économiques et écologiques à venir.
> La mutualisation : Le taux d’occupation de multiples espaces personnels des entreprises est faible, pourtant ils sont similaires dans l’ensemble des activités (self, parkings, salle de réunion, etc).
> L’Écologie : Un quartier d’activités peut nettement réduire ses atteintes à l’environnement (en particulier l’empreinte carbone). Il peut être une ressource écologique en valorisant des potentiels existants sur le site (eaux, ensembles forestiers, couverts végétaux…) et contribuer à reconstituer des ressources (biodiversité). Plusieurs objectifs opérationnels sont envisageables selon le contexte et l’opération: Énergie : systèmes collectifs ou individuels de production et d’auto-consommation d’énergies renouvelables (notamment photovoltaïque), réseaux de chaleur et de froid . Carbone et économie circulaire : intégration de matériaux biosourcés ou de matériaux issus du recyclage ou de réemploi. Biodiversité : végétalisation du bâti, voire des façades et traitement écologique des eaux et des espaces extérieurs. Développer des pratiques communes sur le site autour de l’écologie industrielle.
> La mobilité : Les quartiers d’activités doivent résoudre deux ensembles de problèmes de mobilité, à l’échelle des personnes et des transports de marchandises tout d’eux extrêmement dépendant du transport routier et conditionnant fortement l’organisation spatiale des quartiers.
> L’animation et la gestion
L’aménagement physique et l’offre d’accessibilité et d’assiettes de terrain bien équipés ne sont pas des conditions suffisantes. Les zones d’activités, malgré leur bon aménagement initial, finissent par perdre de leur dynamique.